Faire le gros dos

Que signifie l'expression "Faire le gros dos"

L'expression "faire le gros dos" signifie se montrer indifférent ou passif face à une situation difficile, souvent pour éviter des conflits ou des problèmes. Elle évoque l'idée d'un animal, comme une tortue, qui se protège en se repliant sur lui-même. En adoptant cette attitude, une personne choisit de ne pas réagir ou de ne pas s'impliquer, espérant que la situation se résoudra d'elle-même ou que les tensions s'apaiseront. Ce comportement peut être perçu comme une forme de lâcheté ou de prudence, selon le contexte.

D'oû vient l'expression "Faire le gros dos"

L'expression "faire le gros dos" a une origine historique qui remonte à des temps anciens, notamment dans le contexte de la fable et de la littérature populaire. Elle évoque l'idée de se mettre dans une posture défensive, comme un animal qui se protège en se gonflant ou en se camouflant.

Sur le plan étymologique, le terme "gros dos" fait référence à l'idée de volume ou de surface accrue, souvent associée à la protection. L'image du gros dos pourrait également évoquer un animal, comme un hérisson ou une tortue, qui se défend en rendant sa silhouette plus imposante.

Géographiquement, l'expression est principalement utilisée dans les pays francophones, mais son origine précise peut être difficile à cerner. Elle pourrait être liée à des expressions similaires dans d'autres langues ou cultures, où l'idée de se défendre ou de se protéger est également présente. L'utilisation de l'expression dans le langage courant s'est répandue, notamment dans des contextes où il s'agit de faire face à des difficultés ou à des critiques sans réagir de manière agressive.

Exemple.s d'utilisation de l'expression "Faire le gros dos"

L'expression "faire le gros dos" est souvent utilisée pour décrire une attitude d'acceptation passive face à une situation difficile ou désagréable. Par exemple, un employé peut choisir de faire le gros dos lorsqu'il reçoit des critiques de son supérieur, préférant ne pas réagir plutôt que de s'engager dans une confrontation.

Dans un contexte familial, un adolescent peut faire le gros dos en évitant de répondre aux remarques de ses parents sur son comportement, cherchant à éviter un conflit tout en gardant son point de vue pour lui-même.

Lors d'une réunion de travail, un manager peut faire le gros dos face à des commentaires négatifs sur un projet. Plutôt que de défendre ses choix, il peut décider de ne pas réagir et de laisser passer les critiques, espérant que la tempête se calme d'elle-même.